Le concept de l’écolodge est encore bien récent mais qui est cependant bien défini malgré l’absence de certification reconnue. Dans le souci de la protection de l’environnement et du développement durable, partout à travers le monde, de nombreuses institutions choisissent de basculer dans l’écotourisme. C’est le cas par exemple de Nicolas Bigot qui en a fait son projet de vie.
Quels sont les principes de l’écolodge ?
La dernière définition en date du concept, résumant les principes a été donnée par Hiesh Mehta : « une infrastructure d’accueil, de 5 à 75 chambres, financièrement durable, construite dans un souci d’harmonie avec la nature et dont l’impact sur l’environnement est par conséquent minime. Il contribue à protéger les espaces environnants fragiles, implique les communautés locales et leur permet de générer des bénéfices, offre aux touristes une expérience interprétative et interactive, et s’avère propice à une communion spirituelle entre nature et culture. »
Ainsi, un écolodge se doit de conserver non seulement l’environnement mais également la culture de la communauté locale. Il implique ainsi une responsabilité économique et sociale vis-à-vis de la population locale et une responsabilité environnementale vis-à-vis de la nature.
À quoi reconnait-on un écolodge ?
Le concept, puisqu’aucun label n’a été encore établi, est souvent victime de greenwashing. Plusieurs établissements utilisent le terme à des fins purement marketing. Pour ne pas se faire arnaquer, il faut se pencher sur quelques critères à savoir :
- La participation à la protection de la nature environnante
- La collaboration avec la population locale ainsi que la contribution à son développement durable à travers des programmes de recherche et d’éducation
- L’utilisation de dispositifs permettant de réduire la consommation d’eau mais aussi de ressources d’énergie renouvelable
- L’usage de matériaux et de techniques traditionnelles pour la construction du logis
Tout ceci dans le but de minimiser au maximum les répercussions que pourrait avoir le tourisme sur le lieu de construction.
Varatraza Wind Club, le projet de vie de Nicolas Bigot
C’est dans le nord de Madagascar, sur les rives de la baie de Sakalava, la deuxième plus grande baie du monde, que Nicolas Bigot décide de concrétiser son projet. Conquis par la beauté du paysage, le sable blanc et l’eau cristalline à perte de vue, il commence tout d’abord par développer une école de kitesurf et de windsurf ainsi que de sauvetage côtier dans la région. De fil en aiguille et avec le soutien et la contribution de plusieurs associés, il finit par monter son propre écolodge à Madagascar. Il s’est inspiré de plusieurs établissements à savoir le Sakalava Lodge, le Babaomby Island Lodge, le Coco Beach, le Badamera et Swanie et le dernier mais non le moindre, le Jungle Park.
Ainsi, le Varatraza Wind Club, malgré sa jeunesse n’a pas à courber l’échine devant ses grands frères. Un emplacement idéal avec de grands eucalyptus protégeant les logis du vent et du soleil, des bungalows érigés uniquement avec des matériaux naturels locaux et une qualité de service louable ainsi que des activités pour tout le monde, voilà à quoi on peut s’attendre.